BIOGRAPHIE[size=9]
FAMILLE + HISTOIRE : (15 lignes) [size]
On dit toujours que tout ce qui commence, finit toujours par se terminer à la fin. Bien, tout à débuter le soir, si chaud et humide, le 5 juin 1989. L’hôpital de Tokyo était chaotique cette nuit là. Une jeune femme allait accoucher, plutôt que prévu. Elle qui devait le faire, une ou deux semaines plus tard. Malheureusement, sa génécologue n’était pas présente du pays et les médecins se maudissaient en essayant de trouver quelqu’un de capable pour l’accoucher. Qui avait dit qu’un accouchement était facile? Ça ne l’est point! Il fallait de la préparation et… un bon esprit pour pouvoir continuer. N’aillant pas le choix que de prendre un chirurgien cardio-vasculaire, pour le travail, ils transportèrent la patiente dans la salle d’opération. Ce n’était certainement pas son domaine mais ce grand médecin avait assisté à l’accouchement de sa femme puis… des chirurgies thoraciques ou des transplantations pulmonaires cardio-vasculaires, étaient beaucoup plus pires qu’un simple accouchement pour lui!
Deux infirmières poussaient la civière, de madame Onoki, vers la salle d’opération. Elle allait accoucher par la voie naturelle. S’arrêtant, quand ils furent dans la salle, le médecin se préparait à enfiler la robe bleue, suivit de ses gants. Le jeu allait débuter dans peu de temps à présent…
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Dans la salle d’attente, homme attendait, assit sur une chaise, anxieux. C’était la première fois qu’il vivait cette situation. Il ne savait pas comment agir, ni quoi dire! On lui avait demandé s’il voulait entrer… et voir ce qui produisait à l’intérieur… La couleur de son visage changea instantanément. L’infirmière comprit et le laissa tranquille, comprenant bien ce qu’il éprouvait à l’instant même. Peut-être pour plusieurs accoucher c’est facile, mais il existe bien des cas particuliers où les jeunes mères meurent sur la table d’opération, en donnant naissance à une petite créature ou en mourrant avec. Par la suite, c’était très difficile. La famille, la plupart, accusait les médecins de mal pratique et ça se terminait dans le palais de justice.
Pour la première fois de sa vie, monsieur Onoki avait peur. C’était un homme qui gérait une compagnie multinationale et pourrait se démontrer assez froid envers les autres. Jamais, on aurait pu le voir verser des larmes ou encore le voir aussi stresser qu’à l’instant même. Heureusement qu’il n’y avait personne, ici même, qui pourrait le reconnaître. Il espérait que sa femme, ainsi que son enfant, s’en sortiront bien et en santé. Sa femme et lui avait essayé, depuis quelques années maintenant, d’avoir une petite perle, venant d’eux. Il n’était pas très compliqué. Que ça soit un garçon ou une fille, il l’aimerait de tout son être…
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Le visage crispé, la mère mordait la serviette, que l’infirmière lui a donnée, pour éviter de pousser des cris de douleurs. C’était si épuisant et si souffrant! Quand elle regardait des films, elle se disait que les actrices exagéraient, souvent, les situations dans ce genre. Entendant le médecin de lui répéter, sans cesse, de se calmer et de pousser, elle lâcha des cris perçants, tout en poussant. Cette petite chose ne voulait pas sortir. On aurait dit qu’elle avait de la misère à sortir de son petit nit chaud de sa maman pour rencontrer le monde extérieur. Elle tant voulu donner naissance à un bébé, le chérir et le gâter. Laisser sa trace dans ce monde sale. Dire qu’elle a vécu et voici la preuve…
Les jambes écartées, elle ne cessa de lâcher des cris de douleurs. Elle voulait qu’elle sorte le plus vite. Pour être honnête, le couple ne savait pas, jusqu’à date, si l’enfant, qu’ils ont conçu, était un mâle ou une femelle. Ils ont voulu garder la surprise jusqu’à la fin. Haletant comme jamais, elle avait les veines qui apparaissaient sur son pauvre cou, à force de pousser. Elle espérait que ça sera la dernière fois qu’elle tombe enceinte… sinon, elle sortira le prochain en utilisant la méthode césarienne!
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Six heures plus tard… La jeune mère donna naissance à une belle petite créature. Blanche comme la neige. Tellement mignonne qu’elle tomba tout de suite en amour. Elle a travaillé tellement fort pour le sortir et elle l’a enfin fait… Elle était si heureuse d’avoir créé une si belle créature avec son mari. Regardant son enfant amoureusement, elle soupira. Quelle beauté… Demandant, poliment, à l’infirmière d’appeler son mari, elle la regarda partir, toujours en souriant. Elle voulait qu’il prenne son petit ange dans ses bras. Le voir pour la première fois et d’en être fier. La jeune femme japonaise savait comment son mari réagirait. Il sera si heureux, qu’il se mettra sur ses genoux pour la remercier. Il était si mignon parfois, qu’on ne croirait en le voyant au travail, froid et cruel.
Le voyant se précipiter vers son lit, elle lui tendit, doucement, leur enfant, en rigolant doucement. Un moment magique, si délicat… si beau…
Prenant enfin le fils, qu’il attendait depuis tant d’années, dans ses bras, le père ne put s’empêcher de verser quelques larmes de bonheur. Un fils parfait, voilà ce qu’il pensait. Personne ne pouvait donner naissance à un enfant aussi beau qu’eux. Il défiait le monde entier même. Riant légèrement en voyant son fils ouvrir la bouche, il hésita avant de le donner à sa mère…
«Tadashi»
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Cinq ans plus tard La vie parfaite. La famille Onoki avait tout dont ils espéraient avoir. L’argent et l’amour. Une famille de trois, bientôt quatre, bien en harmonie. Les gens les enviaient, ils étaient si heureux que rien ne pouvait les changer.
Le petit Tadashi regardait le ventre de sa mère, qui était énorme à présent. Ses parents avaient réussit à faire un deuxième enfant. Le jeune japonais avait hâte de le rencontrer, pour qu’il puisse enfin, jouer avec lui ainsi que chanter la nouvelle chanson qu’il a pu apprendre par cœur, à l’école. Il avait grandit pour être quelqu’un de bien. Par contre, il était un peu trop timide. Quand ses parents et lui sortaient, il se cachait toujours derrière ses parents, quand ils rencontraient quelqu’un. Il ne se sentait pas encore prêt, pour affronter le monde et se faire des amis. Tout ce qui comptait pour lui, présentement, c’est l’accouchement de sa mère dans quelques jours… C’était un petit garçon bien élevé.
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Sept ans passèrent… La vie peut-être si cruelle parfois… Ils étaient si bien avant… Laissant derrière eux, leurs amis ainsi que la famille, les Onoki immigrèrent aux États-unis. La cause de ce changement de continent, si brusque, était bien à cause du travail de son père. La compagnie n’allait plus aussi bien qu’auparavant. Plusieurs ont lui conseillé d’aller recommencer aux États-unis, le pays de l’argent et du commerce.
Regardant sa famille les saluer à l’aéroport, Tadashi ne pouvait que pleurer à chauds de larmes, tout en tenant son petit frère, Takashi par la main. Il ne voulait pas partir…
Il voulait rester ici avec ses cousins et ses grands-parents… Il ne voulait pas souffrir dans un pays étranger, dans le taux de criminalité était à la hausse. D’après leur père, ils seront en Virginie, pendant quelques années, juste pour qu’il puisse reconstruire la compagnie et la mettre en marche. Sa mère les poussèrent à l’intérieur… et leur sort était clos.
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À force de travailler comme un fou, le père de la famille Onoki négligea sa propre famille. Matin jusqu’au jour, il s’enferma dans son bureau à signer des papiers ou à tenir des réunions. La vie dans ce pays si corrompu, n’était pas aussi rose que l’on fait paraître à la télévision. Tannée d’élever deux enfants seuls, sans quelqu’un qui la soutienne émotionnellement, la mère a finit par en avoir assez. Elle ne voulait plus cuisiner pour que personne ne goûte à sa nourriture. Elle ne voulait pas non plus se coucher le soir, seule dans son lit, sans la chaleur de son cher mari.
Après le 14eme anniversaire de Tadashi, sa mère demanda le divorce. À quoi bon servait d’avoir un mari, s’il ne prenait pas soin d’elle? Elle était épuisée… elle ne se doutera, même pas, qu’il ne la trompe pas! C’était même fort probable!
Avec d’énorme regret, monsieur Onoki finit par signer les papiers. Il ne voulait pas se séparer mais puisque, la femme de sa vie le demande… il n’allait pas le lui refuser. Il regarda ses deux fils pleurer… ça lui déchirait le cœur de les voir dans cet état.
Heureusement, madame et monsieur Onoki ne se détestaient pas. Ils gardèrent contactes ensemble, pour que son ex mari puisse voir les enfants. Ce n’était pas trop pénible… enfin…
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Deux ans plus tard… Le jeune japonais était fou de la danse. À l’école, il prenait des cours de danse ainsi que tenir des spectacles devant des centaines d’élèves. Il adorait l’attention qu’il recevait des autres. Un bon élève, il faisait tout pour que sa mère soit fière de lui. Son anglais est même devenu excellent! Décidant de retourner à sa ville natale, pour finir sa dernière année, il laissa tout derrière lui…
À ce jeune âge, Tadashi fut dans l’obligation, de laisser ses parents ainsi que son petit frère, en arrière de lui pour qu’il puisse retourner au Japon, poursuivre son rêve. Il allait faire tout son possible… pour devenir le meilleur.[/list]