Je peux m'assoir ?! | Naomi |

Naomi se demandait quoi faire de ses mains et de ses pieds. Elle habituellement si agile et toujours en équilibre se sentait un peu gauche. Elle avait l’impression d’avoir embarqué pour Mars. Elle fut donc surprise quand Choji lui rentra dedans. Ce fut court mais intense, voire un peu violent. Elle grimaça sous le choc et resta contre lui apparemment, vu que le flot d’élèves remplissait le couloirs jusqu’à une densité insupportable. Elle avait le souffle court presque coupé à être pressée ainsi mais se contenta de lever un regard rassurant sur le jeune homme en réponse à son regard inquiet.

Elle sentit sa main être amenée dans celle du jeune homme et arqua un sourcil surprise avant d’apprécier ce geste également rassurant. Il se détacha soudainement d’elle pour marcher. Heureusement qu’il la tenait par la main, sinon totalement paumée, elle n’aurait pas compris l’action et serait retrouvée plantée là. Elle fut donc traînée derrière au départ, puis finit par le suivre sans trop de mal. Bousculant les élèves avec des grognements pas contents. Elle fit même quelques croches pieds pour les plus emmerdants. Hé ho, fallait pas pousser mémé non plus hein. Naomi était ainsi, un peu comme une tigresse sauvage, un rien lui faisait sortir les griffeS.

Elle n’eut plus le loisir de s’amuser quand il la tira un peu pour se hâter. Elle comprit bien la situation, un prof pouvait les surprendre en contre-sens du troupeau de moutons. Ca serait en effet pas bon, elle voyait déjà la gueule de ses grands-parents. Sécher les cours pour un mec, non mais ça allait bien..sans parler de son oncle qui aurait crucifier Chojiro sur place pour avoir perveti sa nièce adorée. Komatsu grimaça à cette pensée quand elle se cogna vivement à Kamei lui-même arrêté. Elle fronça les sourcils et allait se plaindre franchement quand il reprit sa marche. Ils passèrent par les casiers tout naturellement et elle put récupérer quelques-unes de ses affaires.

Une fois à l’air libre, elle sauta littéralement de joie, ou presque. En fait, elle ne fit rien et se contenta d’apprécier ça INTERIEUREMENT. Ah, mais il faisait chaud, elle secoua un peu sa jupe d’uniforme alors qu’il la regardait. Elle leva ses yeux vers lui pour entendre sa super bonne question.

« Euh..je sais pas! Manger un truc sûrement parce que…je crèv…meurs de faim! La bou..nourriture de la cantine ne m’a pas réussi ! »

Au moins, elle lui avait répondu franchement et spontanément. C’était pas le genre de fille à le traîner dans un magasin pourri pour acheter des strings et un bikini quoi. Naomi aimait les sensations forte et les moments d’intimités…alors si on allait dans un magasins c’était un magasins utiles, comme des accessoires pour la maison ou encore des produits étrangers. Naomi se rendit compte que cette sortie ne serait pas amicale comme les précédentes, il leur était arrivé de sortir…mais entre amis. Là c’était différent et elle s’en félicitait. Elle savait très bien que si son oncle apprenait sa relation avec kamei, ce dernier mourrait rapidement pour cause. Kenta Komatsu ne supportait pas qu’un mec pose son regard sur sa nièce, comme si un simple regard pouvait la mettre enceinte alors autre chose. Elle pouffa à cette idée et admira malicieuse Choji.

Ah ! Ah ! Une épicerie, excellente idée ! A croire qu’il avait lu dans ses pensées. Souvent quand elle séchait les cours de l’après-midi, elle y allait pou rattraper son repas perdu à la cafeteria. De plus l’idée d’un pique-nique était assurément une bonne chose, c’était simple, pas prise de tête et c’était le genre de chose qu’appréciait Naomi. Elle lui sourit donc, avec lui c’était maintenant beaucoup plus facile à faire, et entra dans l’épicerie, la main bien au chaud dans la sienne. Elle qui d’habitude avait l’habitude de faire de ses mains des vraies machines de guerre, la droite habituelle de Komatsu ressemblait plus à une petite main de poupée de porcelaine dans celle de Choji qui usait de délicatesse innée pour la préserver au chaud.

Ils se séparèrent pour faire les réserves et Komatsu se rendit au rayon frais, pour y voir crudités et sandwiches. Elle auscultait avec précisions les rayons, vérifiant les ingrédients. Elle n’avait pas de manie alimentaires particulière, elle mangeait de tout à peu près sauf la courge qu’elle détestait. Elle se pencha un peu en arquant un sourcil quand elle sentit deux bras l’enlacer et des lèvres tamponner la peau de son cou. Au départ, elle eut peur que ce ne fut pas Chojiro mais en entendant sa voix, elle se radoucit et sourire malicieusement.

« Hum, ouais. »

Nao se décida alors à lui montrer quelques petits trucs intéressants à se mettre sous la dent et une fois que Cho eut approuver, paf dans ls bras de ce dernier, direction la caisse. Elle le suivit d’ailleurs assez docilement, surprise de se discipliner par rapport à une autre personne. Une fois que tout fut réglé, ils sortirent du magasin et elle fut toujours aussi agréablement surprise quand il lui prit la main pour cette fois entrelacer ses doigts aux siens. C’était..mignon ? Elle sourit bêtement et finit par éclater de rire à sa réplique.

« Fais attention…si tu deviens trop charmant je devrais te défigurer pour que les autres filles ne te regardent pas :p »

Elle plaisantait bien sûr, elle ne pourrait jamais oprter préjudice à son prince et d’ailleurs que quelqu’un tente seulement de lui vouloir du mal et elle se transformait en Kung-fu fighter. Elle se savait en sécurité émotionnelle avec Chojiro, parce que histoire d’être protégée physiquement, elle s’en était toujours bien sortie mais avec Kamei c’était un autre sentiment de réconfort. Elle savait que quoiqu’il advienne, elle ne pourrait jamais être autre chose qu’heureuse en sa compagnie.

Elle finit par le guider vers un coin plus tranquille sous un grand et vieux cerisier. Non, arrêtez les clichés, elle n’avait pas l’habitude de venir là mais elle trouvait l’endroit sympathiquement calme. Elle aimait pas que des bouseux et des parasites viennent rôder. Elle s’assit donc en tailleur et non à genou , sur l’herbe, avec un super sourire.

Elle l’admira s’installer toujours le sourire aux lèvres, bien sûr, maintenant qu’elle l’avait, elle ne le quittait plus. Quand il lui demanda si ils passaient à l’attaque, elle comprit rapidement qu’il parlait de la bouffe. Enfin, son stomach lui disait ça parce que elle avait vraiment FAIM. Elle tendit donc son bras pour attraper un paquet de crudités déjà préparer quand il interceptionna son poignet au passage pour la tirer à lui. Surprise, elle eut à peine le temps de lâcher un gémissement de surprise qu’il lui annonçait lui parler d‘autre chose.

C’était bien évidemment pas prévu au programme immédiat et elle rougit de plus belle avant d’être embrassée, je précise hein, de nouveau par surprise. Bah, c’était génial ça. Elle ferma les yeux presque immédiatement pour ne pas briser la magie de l’instant quoi. Elle se sentait comme une fillette, toute sage, toute perdue..c’était embrassant certes mais en même temps très reposant d’être amoureuse. Elle arqua un sourcil quand il se recula et se promit de venger cet acte tellement surprenant qu’il frôlait la barbare rie Que neni, il lui déposa un bisous sur le nez…non mais c’était pas du jeu.

Il venait de lui déclarer amoureusement la guerre. Une petite lueur brilla dans le regard taquin de la petite Nao-chan. Elle s’occupera du cas Kamei une fois le ventre plein parce que là….y’avait un trou noir dans son estomac et ça lui aspirait les talons XD. Elle se jeta sur les aliments quand il les déballa et prit un plat de crudités avant de le manger avec appétit. Elle arrêta de mâcher quand il posa la question et l’observa avec des yeux ronds comme des billes, bouche pleine.

Elle se remit à mâcher une fois, prise sur le fait et avala difficilement pour répondre :

« Tu m’as appelé Nao ? »

Ca l’étonnait dis donc qu’il ai le courage de lui donner un surnom, sur le coup ça la fit doucement rire et elle reprit des crudités avant de se rappeler de la première question et y répondit vraiment :

« Euh…pour..pourquoi je ne serais pas contente. Allez…elle est nulle ta question! »

Elle lui tira la langue et finit ses tomates. Bon, finalement Naomi n’était peut-être pas si romantique ça, elle avait sûrement des efforts à faire mais bon, elle était vraiment heureuse d’être avec lui, elle ne savait pas l’exprimer c’était tout.

*Bouffe ton putaiiin de sandwich au lieu de le regarder avec des yeux de merlan frits!*

Ah bah forcément, la conscience se réveillait maintenant. Naomi était plongée dans la contemplation de Chojiro et mâchait tout en le regardant, bien sûr c’était pas plus poli que ça mais, c’était comme une curiosité. Elle l’observait comme une gamine.

*Ouais mais n’empêche il est beau.
-Bouffe ton sandwich !*

Ca va, ça va…bon, la conscience avait faim il fallait dire, normal quand elle bossait pour Nao, elle devait toujours être active H24. Komatsu mangea donc tranquillement son pain de mie là avec des trucs dedans tout en se demandant pourquoi elle n’avait jamais éprouvé une telle sensation avant. Oh tiens, ça lui rappelait qu’elle avait compétition mercredi prochain, arf. C’était encore un truc féminin, rien à faire pour passer chez les hommes. Se battre contre des adversaires féminins elle savait ce que ça donnait maintenant. Des KO mais jamais de son côté. L’entraîneur et son oncle avaient toujours refusé qu’elle combatte contre des hommes.

Pourtant au lycée elle le faisait bien niark , niark. Elle ne comptait même plus les fois où elle avait été convoquée chez le dirlo. Fallait dire que..elle était très tactile, tu parle paf…mon poing dans ta face. Excellente politique. Dire qu’elle n’avait toujours pas fini son sandwich, oui on sait rien à avoir mais Choji avait déjà fini T_T. Il s’allongeait à présent sur l’herbe et elle l’admira de nouveau comme hypnotisée par ses faits et gestes.

Elle termina donc sa bouffe, il était temps me diriez-vous. Doucement, à catimini, elle rampa vers lui et lui occulta la vue du ciel avec son visage. Ses cheveux retombaient sur les joues du jeune homme et elle sourit avec un léger « Bouh ». Puis, attirée par les lèvres de Kamei, elle se pencha un peu plus. Je vous explique son idée tordue : Elle voulait simplement tenter de l’embrasser tendrement. Mais…elle perdit l’équilibre et lui tomba carrément sur les lèvres. C’était brusque mais intense. Haha, chance quand tu nous tiens. Elle espérait juste ne pas avoir fait mal à Chojiro.

Elle fronça légèrement les sourcils lorsqu’il l’entoura de ses bras pour approfondir le baiser. Quand il rompit une première fois le baiser, elle ouvrit doucement les yeux pour le surprendre l’admirer et elle sourit naturellement. Ce qu’il était curieux mais terriblement mignon. Elle fit la moue quand il commença à jouer avec les mèches brunes de ses cheveux,. On pouvait dire qu’il devait s’éclater vu comment il s’appliquer à les enrouler autour de son doigt. De plus, il était extrêmement délicat dans ses gestes et il la chatouilla plus qu’autre chose.

Quand il se pencha sur elle à nouveau, elle ferma à moitié les yeux prête à recevoir un baiser qui ne vint pas. Moi je dis l’arnaque quoi XD. Il lui avait à peine effleurer les lèvres et il recommença ce petit jeu frustrant plusieurs fois. Heureusement qu’elle le payait pas…cependant, elle accepta de jouer le jeu et bouda un peu en grimaçant. Surtout que cette petite taquinerie lui permit de comprendre qu’elle devenait rapidement dépendante des lèvres du jeune homme ce qui n’était pas pour lui déplaire. Elle allait s’en charger à bras le corps quand il se décida à l’embrasser fougueusement. Elle ferma les yeux, surprise (ah bah ça m’aurait étonné aussi). Et sourit contre les lèvres de Chojiro avant de répondre à son merveilleux baiser. Elle prit également ses aises quand il rompit tout contact, elle avait également entendu les pas et observa le couple âgé d’un œil timide, rouge d’être prise sur le fait.

Naomi se contenta de sourire bêtement, espérant que cela suffise et ils reprirent leur chemin. Et là, Chojiro posa la question. Elle s’étouffa à moitié et lui lança un regard ahuri :

‘Tu veux mourir ? »

Elle fouilla dans son sac et sortit son portable, elle rechercha le numéro de son oncle et tendit le portable à Cho :

« Vas-y je t’en prie, c’est plus fiable qu’un suicide t’es sûr, il te loupera pas. »

Elle se mit ensuite à rire, il était vrai qu’elle n’avait pas beaucoup parlé de sa famille à Kamei. Juste que son oncle était à peu près constamment sur son dos. En réalité, elle avait toujours honte de dire que sa mère était morte en couche parce qu’elle lui avait donné naissance à l’âge de 14 ans quoi…

Quand il lui releva le menton pour qu’elle le fixe dans les yeux, elle eut un pressentiment assez désagréable. Mélange de peur et d’incertitude et là elle se dit : il va refuseR. Quelle idée nulle, l’inviter chez moi ? Lui proposer une partie de Backgammon serait revenu au même. Pourquoi elle pensait au Backgammon maintenant ? Peut-être parce que son père adorait y jouer. La lutte du bien contre le mal. Cette explication avait traumatisé son enfance. Elle était donc curieuse de savoir si ce pressentiment avait lieu d’être ou non, rien de plus simple.

Ce n’est qu’en découvrant son sourire merveilleux que son cœur se sentit plus léger avant d’exploser quand il accepta. Cool alors. En plus elle eut même droit à un langoureux baiser qui se passait de commentaires. L’acte en lui-même était assez explicite et lui arracha une gueule d’ange. Parce qu’aux anges oui elle l’était la petite. Elle tiqua quand il rangea la nappe après l’avoir aidé à se redresser un peu et se releva grâce à la main du garçon..

Aa, marcher main dans la main, la veille elle aurait pris sa pour le summum du ridicule. Aujourd’hui, elle trouvait que c’était l’un des bons aspects d’un couple. Seuls les imbéciles ne changeaient pas d’avis.

« Ok! » sourit-il avant de commencer à marcher pour le guider.

Mais là nouvelle surprise, elle ne les comptait plus. Elle n’arrivait pas à prévoir les gestes de tendresse, elle était plutôt habituée à prévoir les attaques et les coups donc les baisers, calins et machins…c’était forcément au dépourvu s’il ne la prévenait pas. Elle fut donc attirée à sa bouche pour un nouveau baiser sensuel qu’elle ne put s’empêcher d’apprécier. Une fois ce dernier rompu, par manque de souffle des deux côtés, donc autant dire qu’il avait duré looooongtemps, Naomi fit une fausse mine impatiente :

« On peut y aller maintenant ? Lady killer :p »

Elle le tira par la main pour le forcer à se tenir tranquille et emprunta le chemin de sa maison.

[Voilà je vais poster à la maison des Komatsu s’tu veux rajouter quelque chose tu peux, sinon, on continue là-bas =) ]